Un reportage photographique d'Annabel Werbrouck et Dominique David


Les photographies qu'Annabel Werbrouck et Dominique David présentent sont un aperçu d'un travail réalisé conjointement qui invite à poser les yeux sur le quotidien des habitants de cités des Marolles, au cœur de Bruxelles, dans la simplicité de leur lieu de vie.

En mêlant notre regard et nos sensibilités, nous cherchons à montrer l’intimité d’un habitat et de ses occupants, sans misérabilisme ni voyeurisme, mais avec tendresse et réalisme. Au travers de natures mortes des intérieurs, de portraits des habitants et de vues des cités elles-mêmes, nous livrons ici quelques tranches de vie. Si les natures mortes révèlent toujours avec poésie les recoins des appartements, nous avons surtout voulu montrer le soin mis par chacun pour faire de son environnement le reflet de soi-même, de ses passions et de son histoire.


Contacts
Annabel Werbrouck : annabelwerbrouck@gmail.com
Dominique David : info@dominiquedavid.com

dimanche 31 octobre 2010

Phlips

"Moi, c'est Phlips. P – H – L – I – P – S
Je regarde la télévision, je sors un peu. 
Et j'aime beaucoup Alizée, elle est très jolie, elle chante bien."




Louis

"J'adore le basket, j'ai pratiqué le basket pendant 35 ans.
On a été champions une fois, j'étais en réserve."




Leszec

"J'aime bien le football, il n'y a qu'à voir la décoration sur mes murs. 
Je suis supporter d'une équipe polonaise, le Wisla Krakow.
Je vais souvent avec le groupe national regarder le foot."




Elisabeth, dite Babette

"J’ai été avec un homme quelques années après la mort de mon mari.
Quand il est décédé, mon fils me donne un petit chien.
Une petite compagnie…"




Florentina

Moi, je prie, je suis chrétienne. Je chante aussi à l'église, à Clémenceau :
"Jésus, notre roi, nous chantons ton amour
Ton amour qui nous mène vers toi, au ciel…"




Ody

"J'ai d'abord travaillé comme transport malades à Saint-Pierre. 
Comme transport malades à Brugmann, dans mon jeune temps.
Puis j'ai fait la STIB."




Viviane

"J'ai été à l'école, comme tout le monde.
Le métier que j'y ai appris a disparu, puisque que c'était de la lettre publicitaire.
Je peignais le nom des magasins sur
les devantures."